samedi 6 juin 2015

Erreur et conséquences

Voici mon nouveau chapitre, attention un peu de violence dans celui-ci.
Bonne lecture.




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Erreurs et conséquences
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Le moment était venu. Il devait agir maintenant. Tous les Volturis se réunissaient dans la salle des trônes. Leur repas devait arriver. Cela projeta  Mathew quelques semaines plus tôt lorsque lui-même était venu au château. Il adressa une rapide prière pour toutes ces âmes qui ne tarderaient pas à être sacrifiées pour la survie des vampires. Leur sacrifice ne serait pas vain, il permettra au jeune homme de s’échapper. Laissé seul dans sa chambre soigneusement verrouillée, il lui suffisait de se faufiler par la fenêtre pour être libre. Les vampires ne pensaient pas qu’il pourrait leur fausser compagnie par l’étroite fenêtre située en haut du mur. En grimpant sur une chaise, il avait pu apercevoir l’extérieur, l’ouverture donnait sur une ruelle peu fréquentée. Il aurait une relative tranquillité lors de sa fuite.
                Première étape de son plan, changer son physique trop reconnaissable. Pour les vêtements, il ne pouvait hélas rien faire. Il choisit une chemise relativement décontractée ainsi qu’un jean. Ses longs cheveux noirs tressés le rendaient atypique. Il les cacha sous une casquette rendue par les Volturis le jour de son arrivée. Il prit également dans ses affaires une paire de lunettes. Ainsi, il avait l’air d’un quelconque touriste. Tout était parfait.
                Veillant à faire moins de bruit possible, il se hissa sur la chaise, empoigna le rebord de la fenêtre et entreprit d’y grimper. Il se glissa par la mince ouverture, aussitôt entièrement sortit, il ne perdit pas son temps et se mit à courir. Il ne devait pas s’attarder dans la ville. Il se dirigea vers l’hôtel qu’il occupait avec sa famille, espérant y trouver sa sœur. Normalement, sa famille devait y rester les deux mois de l’été. Il se précipita dans l’escalier et frappa à la porte de la chambre où sa sœur logeait. La porte s’ouvrit presque immédiatement. Emma le fixait avec des yeux incrédules. Sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit, il la poussa à l’intérieur. Leur conversation était privée.
- Sœurette, je suis si heureux de te trouver. J’ai eu si peur.
Il se jeta dans ses bras. Rapidement, elle le repoussa furieux.
- Mathew, espèce d’inconscient, tu te rends compte que je me suis inquiétée. Où étais tu passé ?
Le jeune homme grimaça.
 C’est une longue histoire et je n’ai pas le temps de te la raconter. Je pars.
Sa sœur comprit que l’heure était grave. Elle les entraina sur le lit.
- Je ne peux pas rester. Les parents pensent que comme souvent je fais mon exploration solitaire dans la ville. C’est une occasion unique pour moi de partir définitivement.
- Hum… Je suppose que rien ne te fera changer d’idées. Comment vas-tu t’en sortir ?
- Je me débrouillerais.
Sa sœur soupira.
- Je n’approuve pas, mais c’est ton choix. Fais attention à toi.
- Toi aussi.
Mathew s’apprêta à sortir. Il se retourna une dernière fois.
- Ne t’approche pas trop de notre père. Evite de rester seule avec lui.
Il lu le questionnement dans les yeux de sa sœur mais ne pouvait s’y attarder. Sans plus attendre, il s’enfuit encore une fois. Il espérait que tout irait bien pour sa sœur, que son père ne la toucherait pas.
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                Sans se retourner, il se précipita à l’extérieur de l’hôtel. Il devait trouver un taxi qui l’amènerait à l’aéroport situé à quelques kilomètres de la ville. Cela s’avéra plus difficile que prévu. Il n’avait que peu d’argent et les taxis habitués aux touristes affichaient des prix élevés. Une seule solution restait, la marche à pieds. Il allait atteindre la sortie de la ville lorsqu’il aperçut des silhouettes sombres.
                Des membres de la garde Volturis. Il fit demi-tour, le cœur battant la chamade, il ne fallait surtout pas qu’ils le voient. Il ne pouvait échouer si près du but. Il accéléra ses pas, tourna au coin de rue et heurta brutalement un passant. Sous le choc, il fut projeté en arrière et faillit tomber si l’on ne l’avait pas retenu. Il leva les yeux pour s’excuser mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Il s’agissait de nul autre que Caïus. Il déglutit difficilement. Le regard du vampire était plus que meurtrier. Caïus raffermit sa prise sur son bras avant de le tirer. Derrière eux la garde se referma. Aucun échappatoire n’était possible. Sans s’en rendre compte, le vampire accéléra peu à peu, derrière lui, Mathew du bientôt courir. Malgré le fait qu’il ne devait pas attiser davantage la colère du vampire, ses jambes étaient en feu. Il se décida de se manifester.
- Stop, je n’en peux plus.
Caïus pila brusquement, dans son élan, Mathew lui rentra dedans. Les yeux rougeoyant du vampire le terrifiaient. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il se retrouva dans les bras du roi qui s’élança dans les rues. Sous la vitesse, il ferma les yeux.
                Ils se retrouvèrent rapidement dans le château, pourtant Caïus ne s’arrêta pas pour autant. Sur son passage, tous s’écartèrent, sa colère se sentait à des kilomètres. Même ses deux frères ne firent rien pour l’arrêter. C’est à ce moment là que le jeune homme prit conscience de sa situation. Il avait désobéit, il allait en payer le prix. Quel qu’il soit, personne n’interviendrait. Il atterrit dans une chambre, sans doute celle de Caïus. Le vampire le projeta sur le lit. Mathew s’obligea à l’immobilité, ne pas se faire remarquer davantage s’il tenait à la vie.
- Je t’avais dit de rester ici. Tu as désobéit. Tu as voulu t’enfuir !
Tremblant, Mathew baissa les yeux.
- Répond !
L’ordre de Caïus résonna dans le silence, Mathew sursauta. Il croisa le regard de Caïus remplit de haine.
- Oui.
Sa voix était tremblante, tout comme son corps. Ce seul mot lui avait demandé des efforts. Il avait opté pour la vérité. Pourtant cette réponse ne sembla pas satisfaire le Volturi. Le jeune homme se retrouva plaqué sur le lit. Son corps immobilisé par celui du vampire. Ainsi il se sentait encore plus vulnérable.
- Puisque je ne peux pas prendre ta vie, peut être devrais je prendre celle de ta sœur ? Susurra le vampire.
Les yeux du jeune homme s’emplirent d’effroi.
- Pitié pas elle.
Un sourire cruel se dessina sur ses lèvres. Sa main froide descendit le long de son bras, avant de venir caresser son visage, passant par ses lèvres et termina tout près de son cou, là où palpitait son artère.
- Pourtant la punition me paraissait à la hauteur de ta faute, non ?
Les yeux de Mathew s’embuèrent. Jamais il n’avait pensé mettre sa sœur ainsi en danger.
- Je pourrais me montrer conciliant.
Le jeune homme releva vivement la tête. Surpris des paroles du vampire.
- Mais bien évidemment tout cela aura une contrepartie.
Les doigts de Caïus se firent plus caressant.
- Laisse-moi te mordre. Evidemment, je pourrais le faire sans que tu puisses te défendre, mais ce serait moins amusant. Je veux que tu me donnes ton sang de ton plein gré.
Bien sur. Tout ça aurait été trop beau. Se laisser mordre, Mathew n’était pas naïf. La morsure du vampire sur son calice entrainait la création d’un lien. Sa vie serait entièrement modifiée. Le calice est soumis, il ne pourrait désobéir à Caïus. S’il l’acceptait, sa vie se retrouverait enchainée au Volturi. Mais qu’était ce comparé à la vie de sa sœur. Il n’avait pas le choix.
- J’accepte.
Le sourire de Caïus lui fit froid dans le dos. La pression sur ses membres disparut. Le vampire s’assit sur le lit tandis que Mathew se redressait. Il ne savait pas trop comment se comporter. Il allait faire don de son sang. Dans quelques instants, sa liberté prendrait fin, il sera irrémédiablement lié.
Il défit difficilement les premiers boutons de sa chemise laissant ainsi libre cours à son cou. Doucement, de peur de déclencher un geste brusque de Caïus, il s’approcha de lui. Arrivé près de lui, il d’agenouilla, de façon à ce que son cou se retrouve au niveau de la bouche du roi avant de pencher la tête. Il ferma les yeux dans l’attente de la morsure. Caïus l’attira davantage l’obligeant à poser son torse sur celui de son tortionnaire. Une de ses mains poussa ses cheveux sur l’épaule gauche dégageant son coté droit. La douleur survint. Sa peau fut percée et le feu se propagea dans ses veines. Plus son liquide vital s’écoulait de lui, plus la chaleur prenait procession de son corps. Il essaya de se dégager mais le vampire le tenait fermement. Il se tortilla maladroitement. Rien n’y faisait, la sensation ne disparaissait pas. Il sentait Caïus se délecter, ses mains se firent plus baladeuses. L’une d’elle jouait avec ses cheveux tandis que la seconde entreprit quelques caresses le long de son dos avant de finir au creux de ses reins.
Mathew s’embrasa, la chaleur se répandait dans tous ses membres. Il ne savait comment réagir. Le vampire retira ses crocs de son cou, il allongea le corps alangui contre lui. Le jeune homme était dans un état second, encore haletant. L’air satisfait du Volturi le ramena vite à la réalité.
- Ton sang était délicieux mon petit Mathew. La première partie du lien est complétée, maintenant, je te propose de le finaliser.
Les yeux de Mathew s’écarquillèrent. Il ne comprenait pas.
- Je vois que tu n’étais pas au courant. Ce qu’il faut pour le finir, c’est une relation sexuelle.
L’annonce frappa le jeune homme, son instinct prit les commandes. Caïus ne lui laissa pas de chance, sans considération, il le retourna sur le ventre, s’assit sur ses fesses.
- Ne pense même pas à t’échapper. J’aurais pu être gentil et faire durer l’effet aphrodisiaque de la morsure mais où aurait été la punition. Oh non Mathew, je ne serais pas gentil. Je veux que tu ais une parfaite conscience de moi en toi, susurra t-il.
Mathew comprit avec effroi la personnalité de Caïus, rien ne lui serait pardonné. Son jean fut baissé, ses cuisses écartées. Il entendit le pantalon du vampire s’abaisser. Tout son être criait non. Sans y être préparé, Caïus entra en lui. Il hurla, il avait l’impression que ses entrailles étaient écartelées. Sans attendre, Caïus se mit à bouger rapidement en lui, la douleur ne faisait qu’empirer. Des larmes coulaient de ses yeux, sa gorge lui faisait mal à force de hurler. Enfin, la délivrance arriva. Le vampire se libéra en lui avant de se rhabiller. Il adressa un regard méprisant au jeune homme puis quitta la pièce.
Doucement, il essaya de bouger, mais la douleur était encore trop cuisante. La sensation de sperme mélangé au sang était désagréable. Il se perdit en sanglots, brisé à jamais. Sa virginité venait d’être prise sans scrupules, sans considérations.
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                Il eu vaguement conscience qu’on le portait. Il atterrit dans un liquide chaud, ses muscles se dénouèrent peu à peu. Quand il ouvrit les yeux, il aperçut Alec et Jane. Les jumeaux se tenaient au bord de la baignoire dans laquelle il se trouvait.
- Maître Marcus nous a prévenus. Caïus était de mauvaise humeur, il se doutait que tu risquais d’en payer le prix. On dirait qu’il avait raison.
Les yeux de Jane marquaient une profonde inquiétude, à croire qu’elle s’était attachée au jeune humain. Son air si angélique, sa connaissance de leurs mœurs et son sens de la famille. Sous son regard scrutateur, Mathew s’enfonça un peu plus dans la mousse. Il entreprit de se frotter violemment. Il ne voulait plus sentir Caïus sur sa peau.
- On dirait qu’il ne t’a pas raté, déclara Alec désignant le dos du jeune homme.
Mathew sortit de l’eau et s’emmitoufla masquant son torse.
- Ce n’est pas lui, c’est mon père.
Les jumeaux restèrent stupéfaits. Le jeune homme ne s’en formalisa pas, cette partie de sa vie était définitivement passée. Il s’allongea sur le lit encore meurtri. Certes, les deux vampires l’avaient aidé mais il voulait désormais rester seul et digérer. Ils le comprirent puisqu’ils ne tardèrent pas à s’éclipser silencieusement. Mathew finit malgré tout par s’endormir rompu. Demain serait un nouveau jour.
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Caïus répéta son manège durant toute la semaine. Le vampire pénétrait dans sa chambre sans considération, il le mordait puis une fois rassasié, repartait le laissant pantelant sur son lit. Il ne l’avait pas violé une seconde fois. Mathew en était soulagé mais il appréhendait toujours les visites du roi. Un rien suffisait à provoquer sa colère hors il ne voulait pas subir l’une de ses punitions. Il s’arrangeait pour ne jamais le contrarier. Il n’essaya pas de s’enfuir, les conséquences étaient trop désastreuses.
Le temps passait et le jeune homme dépérissait. La compagnie des gardes était certes plaisante, le château immense mais l’air libre lui manquait. Caïus n’avait que faire de lui, leur relation n’était que celle d’une banque de sang. Pas qu’il aurait aimé plus de complicité mais sans le vouloir, une pointe de jalousie s’insinuait en lui. Le jeune homme enviait Athenodora , en particuliers les délicates attentions dont la couvrait Caïus. Son être hurlait qu’elles auraient du lui être destinés, à lui son calice, sa moitié. Pourtant, il était condamné au rôle de garde-manger.
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Le jour se levait à peine quand la porte de sa chambre s’écrasa brutalement contre le mur. Mathew se redressa vivement encore tout endormit. Caïus se tenait dans l’embrassure de la pièce, derrière lui les jumeaux montaient la garde.
- Nous partons.



Hey, finis pour cette fois-ci.
Un petit avis ?

Dans le prochain, une petite surprise, nous retrouvons nos vampires végétariens préférés, donc je vous dis à bientôt.

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